Il présente un large éventail dont des livres, des bulletins, des journaux, des toiles, de la mercerie, autrefois des images d'Épinal.
L'apparition des bibliothèques de gare copiée par Louis Hachette sur les Anglais, marque progressivement la fin des colporteurs.
Le mot colporteur vient du latin comportare « transporter » qui est à rapprocher de coltiner (porter un lourd fardeau sur le cou, les épaules, la tête étant protégée par un coltin (coiffure prolongée d’une pièce de cuir protégeant le col et les épaules).
Les colporteurs étaient des marchands ambulants qui transportaient leurs marchandises dans des « balles » en bois d’où l'autre terme de porteballe.
L'Alphabet des enfants sages présente le marchand d'images.
Le terme s'impose dans la seconde moitié du xviiie siècle remplaçant la forme ancienne contreporteur et les variantes de mercier (petit mercier, marchand mercier) ainsi que marchand forain.
Histoire
Le colporteur même connu par ses visites successives était un étranger. Cette particularité permettait de lui attribuer faute de mieux la responsabilité de certains méfaits. Ainsi, Les registres de déclaration de grossesse hors mariage les désignent souvent comme auteur de l'enfant .
SOUVENIR D' ENFANCE
Colporteur
Chez grand-mère, il ne passait que deux fois par an
le Colporteur (ou porte-balle, aussi) et c'était
chaque fois du bonheur de le voir arriver...
Car il avait dans son lourd bagage, tout un attirail de couture et mercerie
indispensable aux fermières qui ravaudaient tout, pour que ça dure...
Ainsi, pouvait-on voir des pantalons cent fois rapiecés, qui au final, ne
comprenaient plus que des pièces...
notre proximité avec l'italie faisait que la pluspart d'entre eux venaient des
villages frontaliers du Piémont. Celui-ci en est le dernier représentant
à avoir parcouru les villages de notre département...
Ils partaient avec leur balle de 30 à 40 Kgs, par monts et par vaux
Certains étaient merciers d'autres lunetiers, rouenniers, quincaillers
ou même marchands d'objets religieux...
Ils étaient très attendus car ils apportaient aussi un plus avec leurs articles
les nouvelles du pays, des villages voisins. Des nouvelles souvent
répétées avec humour et cela faisait passer de bons
moments à tous...
C'est vers 1850 que le colportage a trouvé sa grande époque. Ils étaient
saisonniers et souvent pères de familles nombreuses; ils partaient à l'automne
pour revenir planter leurs champs au printemps, car l'argent gagné
améliorait sensiblement leur conditions de vie
Un bon petit coup d'eau fraîche et pure et
ça repart. Courage "moussaillon"...
La "Balle" vrai meuble en mélèze avec tiroirs et...tout le reste
Une ânée, quoi!
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