mercredi 4 avril 2012

LA MARCHANDE DE MOUCHOIRS





LA MARCHANDE DE MOUCHOIRS

C'est en regardant les hirondelles
c'est en planant bien tout comme elle,
que m'apparut une princesse,
avec un âne et une chèvre.



Au bord du bassin de la source,
au milieu de notre village,
je m'emmerdais poisson d'eau douce,
ne voyant plus le paysage.

La belle qui vendait des mouchoirs,
qui s'était perdue par hasard,
avait les yeux profonds et noirs,
sans doute les yeux d'une gitane.

" Ö gentilhomme qu'elle me dit
vous êtes triste à en mourir,
n'avez pas de compagnie,
êtes vous si seul dans la vie ?

Si vous saviez ô ma pauvrette,
si vous saviez comme mon coeur saigne,
quand j'étais auprès de ma Nette
je me sentais le plus heureux.

Mais non mon prince ne pleurez point,
j'ai parcouru tant de chemins,
je sais ce qu'est le chagrin,
achetez-moi un beau mouchoir."

Pierrot

Un vendeurs de mouchoirs ambulant dans les rues de Paris


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